Langue des signes | Pédagogie

Langue des signes au BAC et au BTS

Publié le : 9 mars 2023

Choix des langues vivantes étrangères autorisées pour les épreuves des examens du brevet de technicien supérieur

NOR : ESRS2000666N note de service n° 2020-020 du 16-1-2020

 
Peuvent faire l’objet d’épreuves facultatives orales au BTS : – allemand, anglais, arabe, arménien, cambodgien, chinois, danois, espagnol, finnois, grec moderne, hébreu, italien, japonais, néerlandais, norvégien, persan, polonais, portugais, russe, suédois, turc, vietnamien, basque, breton, catalan, corse, langues mélanésiennes, occitan-langue d’oc, tahitien, langues régionales d’Alsace, langues régionales des pays mosellans, langue des signes française, créole. Ces choix ne sont toutefois possibles, tant pour les épreuves obligatoires que facultatives, que s’il est possible d’adjoindre au jury un examinateur compétent, compte tenu de la technicité des BTS. À défaut, un candidat peut être conduit à subir l’épreuve de langue dans une autre académie que celle où il s’est inscrit. Si aucune possibilité ne peut être trouvée, le candidat sera conduit à formuler un autre choix. Ces dispositions ne s’appliquent pas aux BTS pour lesquels les arrêtés de spécialités prévoient des modalités particulières concernant le choix de langues. Aucune dérogation à ces dispositions ne pourra être accordée. Il convient d’assurer la plus large diffusion des dispositions de la présente note de service.

Épreuves du baccalauréat général à compter de la session 1995 : modification

NOR : MENE1710087A arrêté du 29-3-2017 – J.O. du 13-4-2017

L’article 3 de l’arrêté du 15 septembre 1993 susvisé est modifié selon les dispositions suivantes : – le deuxième alinéa est remplacé par l’alinéa suivant : « – série ES : langue vivante 3, (étrangère ou régionale), langues et cultures de l’Antiquité : latin, langues et cultures de l’Antiquité : grec, arts (arts plastiques ou cinéma-audiovisuel ou danse, ou histoire des arts, ou musique ou théâtre), informatique et création numérique, éducation physique et sportive, langue des signes française (LSF). » – le troisième alinéa est remplacé par l’alinéa suivant : « – série L : langue vivante 3, (étrangère ou régionale), langues et cultures de l’Antiquité : latin, langues et cultures de l’Antiquité : grec, arts (arts plastiques ou cinéma-audiovisuel ou danse, ou histoire des arts, ou musique ou théâtre), informatique et création numérique, éducation physique et sportive, langue des signes française (LSF). ». http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=115706

JORF n°216 du 17 septembre 1993 page 12996 Arrêté du 15 septembre 1993 relatif aux épreuves du baccalauréat général à compter de la session de 1995

NOR: MENL9305644A https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000179949&categorieLien=id

Art. 3. – Les épreuves facultatives du baccalauréat général sont les suivantes : Série E.S. : langue vivante étrangère, langue régionale, arts (pratiques artistiques et histoire des arts), enseignement scientifique, latin, grec ancien, lettres. Série L : langue vivante étrangère, langue régionale, arts (pratiques artistiques et histoire des arts), latin, grec ancien. Série S : langue vivante étrangère, langue régionale, latin, grec ancien, technologie industrielle, arts (pratiques artistiques et histoire des arts). Conformément aux dispositions du décret du 15 septembre 1993 susvisé, les candidats peuvent s’inscrire au plus à trois épreuves facultatives ou à deux lorsqu’ils sont par ailleurs évalués â un atelier de pratique. L’épreuve facultative de technologie industrielle de la série S est réservée aux candidats qui n’ont pas choisi la technologie industrielle en épreuve obligatoire.  

Baccalauréats général et technologique : définition de l’épreuve facultative de langue des signes française (LSF)

NOR : MENE0701889N NOTE DE SERVICE N°2007-191 DU 13-12-2007

 
Créé par la loi n° 2005-102 du 11 février 2005, l’article L. 312-9-1 du code de l’éducation prévoit notamment que “la langue des signes française est reconnue comme une langue à part entière” et qu’“elle peut être choisie comme épreuve optionnelle aux examens et concours”. Deux arrêtés du 10 septembre 2007 ont ainsi ajouté la LSF à la liste des disciplines pouvant faire l’objet, à compter de la session 2008, d’une épreuve facultative au baccalauréat général et au baccalauréat technologique “hôtellerie” (B.O. n° 39 du 1er novembre 2007). L’arrêté du 12 octobre 2007 relatif aux épreuves du baccalauréat technologique ajoute la LSF aux épreuves facultatives des séries STG, ST2S, STI et STL à compter de la session 2009 (B.O. n° 41 du 15 novembre 2007). La présente note de service précise les modalités du déroulement et de l’évaluation de cette épreuve, qui n’est en aucun cas réservée aux seuls sourds ou malentendants : elle peut être choisie à l’examen par tout candidat. De plus à l’instar de toute épreuve du baccalauréat, elle doit être évaluée par des examinateurs compétents et répondant aux critères prévus par le code de l’éducation dans ses articles D. 334-21 (baccalauréat général), D. 336-20 (baccalauréat technologique) et D. 336-38 (dispositions particulières à la série hôtellerie).
1 – Déroulement de l’épreuve
Épreuve orale facultative. Durée : 20 minutes. Temps de préparation : 30 minutes. Notée sur 20 points, en points entiers. L’épreuve prend appui sur un document apporté par l’examinateur. Elle dure 20 minutes après un temps de préparation de 30 minutes (y compris le temps nécessaire à la connaissance des documents proposés au candidat). Durant toute l’épreuve, l’examinateur et le candidat ne communiquent qu’en langue des signes, à l’exclusion de tout autre langage. L’épreuve se déroule de la manière suivante :
a) Temps de préparation L’examinateur propose au candidat deux documents : - un document iconographique contemporain ; - un texte contemporain, écrit en français, d’une longueur maximale de 2 000 signes typographiques. Sur chaque document figure la mention “Ne rien écrire sur ce document. Le restituer à l’examinateur après l’épreuve.” Au cours de la même journée d’interrogation, chaque examinateur veillera à proposer deux documents différents à chaque candidat. Le candidat prend les documents qui lui sont présentés et commence sa préparation, durant laquelle, en particulier, il choisit sur lequel des deux portera son évaluation. Il s’ensuit que le temps utilisé pour découvrir les documents fait partie intégrante des trente minutes de préparation.
b) Présentation du document par le candidat Notée sur dix points. Le candidat informe l’examinateur du document qu’il a choisi. Il en fait ensuite une présentation, qui ne doit pas être un commentaire formel, pendant une durée maximale de cinq minutes. Le candidat n’est ni interrompu ni relancé par l’examinateur.
c) Entretien entre l’examinateur et le candidat Noté sur dix points. L’entretien qui suit la présentation est conduit par l’examinateur qui, prenant appui sur le document support et l’exposé du candidat, formule des questions pour, par exemple, permettre au candidat de préciser une analyse ou un point de vue ou de développer une idée. Le candidat, tout comme l’examinateur, peut étendre la discussion sur d’autres points sans lien direct avec le document. L’entretien dure un minimum de quinze minutes. Si le candidat n’a pas épuisé la durée de cinq minutes qui pouvait être consacrée à la présentation du document, l’entretien est prolongé d’autant.
2 – Critères d’évaluation
On attend du candidat qu’il s’exprime clairement dans une gamme de langue suffisamment étendue pour pouvoir décrire, exprimer un point de vue, voire, développer une argumentation. Sont plus particulièrement retenus les critères d’appréciation ci-après.
a) Pour la présentation du document par le candidat : - le candidat est capable de rendre compte du contenu du document qui lui est proposé ; il doit pouvoir le décrire, expliciter la situation ou le thème présenté, apporter un commentaire personnel s’il le juge approprié ou pertinent ; - le candidat fait la preuve de sa capacité à signer clairement, à un rythme naturel et à un niveau qui n’entrave pas la transmission de sa présentation.
b) Pour l’entretien entre l’examinateur et le candidat : - le candidat comprend des signes familiers et fréquents portant sur des domaines familiers ou des questions d’actualité que l’examinateur utilise de manière naturelle ; - le candidat est capable de faire face à une situation de communication où il lui est demandé de bien recevoir un message ou une question afin de pouvoir réagir ou répondre en s’exprimant à son tour par des signes clairs et à un rythme convenable ; - le candidat fait la preuve d’une certaine aisance, il peut ainsi signer en continu pour exprimer ou défendre un point de vue, argumenter, voire apporter une contradiction.
Pour le ministre de l’éducation nationale et par délégation, Le directeur général de l’enseignement scolaire Jean-Louis NEMBRINI

Arrêté du 10 septembre 2007 modifiant l’arrêté du 15 septembre 1993 J.O n° 241 du 17 octobre 2007 page 17102, texte n° 12

“Dans l’article 3 de l’arrêté du 15 septembre 1993 susvisé, à la liste des épreuves facultatives de chacune des trois séries du baccalauréat général : ES, L et S, il est ajouté une épreuve facultative de langue des signes française (LSF) à compter de la session 2008 de l’examen.”